“Transmutation”, amènera à une hybridation des corps, à leurs transformations, à leurs transmutations vers autre chose. une “bête” plus technologique, plus globale, indéfinissable, incontrôlable, sans véritable identité, et en perpétuelle mouvement. Une métaphore à la fois universelle et personnelle du monstre de Frankenstein, en référence notamment au “trans-humanisme”. La musique est un long glissement ; d’une esthétique électro-acoustique minimaliste et profonde vers une musique électronique plus dure, plus rythmique, plus sombre. L’univers visuel sanguin, est à mi-chemin entre le technologique et l’organique, le réel et le virtuel, le visible et le perçu. La danse physique se retrouve confrontée à sa propre image, numérisée, transformée, manipulée. Cette représentation irréelle du corps est un fil rouge vidéo, parfois statique, parfois vibrant, à différents stades de sa transformation, à l’instar d’un reflet sur un miroir déformant au mouvement perpétuel.



















